Mais où est donc passé le collectif TRANSFERT? Nous l’avons cherché et merci au journal SUD-OUEST qui signalait sa présence ici ou là.
Depuis plusieurs années nous l’attendions chaque été et nous nous régalions de son inventivité, dans des lieux emblématiques comme à Bacalan où dans des lieux voués à la démolition comme l’ancien commissariat de Casteja ou place Gambetta, dans les anciens murs de Virgin.
Cette année TRANSFERT est revenu à ses origines, à la rue, aux murs mais de façon éclatée, non plus sur un lieu unique mais dans plusieurs villes de la Métropole. S’ensuit sans doute une perte de visibilité, en revanche, cela aura peut-être permis de sensibiliser d’autres publics à Bassens ou encore Carbon-Blanc.
Ceux que nous avons choisi de suivre ont pour nom KENDO, ODEG, JONE, ROOBLE, TRAKT, DISKETER, MIOTER, ROPAZE…
Pour trouver leurs œuvres, il faut partir du parvis de la gare Saint-Jean,
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puis, suivre le pont du Guit, admirer au passage la verrière de côté
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et arriver à l’arrière de la gare que nous découvrons, dans le quartier Belcier où nous n’avons jamais l’occasion d’aller.
Là, les artistes ont investi les piles du pont. La présentation des fresques au public s’est perdue dans l’euphorie de l’arrivée de la LGV, début juillet. Sur ces huit fresques, on voit une évocation de la gare, des trains, des planètes, des visages, des techniques différentes. Pas beaucoup de recul pour photographier mais TRANSFERT est bien là, même si nous restons un peu sur notre faim par rapport aux années passées.
Un peu plus loin, nous avons rencontré des fresques déjà anciennes sur des maisons qui semblent abandonnées.