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A tous les oiseaux qui un jour ou l’autre font l’expérience de la cage…

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Cette nuit-là, mentalement, je  récitais le début du poème de Jacques Prévert : Pour faire le portrait d’un oiseau et…

« peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt » …

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Ici, au bord du torrent alpin, dans une clairière…

 

Ecorces pliées, parcheminées

Grises ou vertes de mousse

Le doigt y lit l’alphabet

Des bois et des forêts.

Suivre les chemins

Tortueux ou rectilignes

Et recueillir les peaux

Qui une à une

Glissent de l’arbre au sol.

Aréoles du temps

Ou larmes de passage

Les notes musquées

Frappées du sceau du passé

Chantent et crissent

Au passage de la rosée

 Sur le lit d’impatience

Des amours végétales.

Ecorces  de vie

Ecorces d’amour

Les habits du vent

De l’arbre endimanché

Ont lancé aux passants

Les refrains

D’enfants

Venus apporter

Un air de printemps.

Maïté L/fin d’Octobre 2013

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« Quand l’oiseau arrive

S’il arrive

Observer le plus profond silence

Attendre que l’oiseau entre dans la cage

Et quand il est entré

Fermer doucement la porte avec un pinceau

Puis

Effacer un à un les barreaux »…

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LA VIE 2

La vie…

c’est une corde sensible
elle s’enroule et se déroule
Jusqu’à rompre les amarres.

Parfois lisse et souple
ou bien râpeuse et résistante
elle s’effiloche, cassante.

Il ne faut pas trop tirer sur la corde
ni la serpenter autour du cou
encore moins en lier les chevilles

Tout juste en faire un lasso
pour attraper les jours
ou les papillons de bonheur.

Je la préfère abandonnée
lascive sur le sable mouvant
symbole rageur des marées

Mais aujourd’hui… Je veux……tendre une corde vibrante…
de cœur à cœur… dans la tourmente…
un cri… de violon… à déshabiller… les peurs…

Maïté L  31 octobre 2013

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avec le concours des œuvres de Jean-Michel OTHONIEL, entrevues au Château Labottière.

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POUR EN SAVOIR PLUS SUR J-M OTHONIEL, L’article de CeriseMarithé

http://cerisemarithe.wordpress.com/2011/05/13/jean-michel-othoniel-my-way/

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LA VIE A UN PRIX

à Colo qui sait ce dont je parle et qui contribue à l’avancement, le sien, le mien.

à Dominique, ivredelivres, passeuse de LA VIE majuscule.

http://asautsetagambades.hautetfort.com/search/fabrice%20caravaca

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« DES MOTS NOUVEAUX QUI SONT CHALEUR ET DISENT NOTRE RÉSISTANCE DANS LA LUTTE. NOS CORPS SONT UN CRI DE COULEURS, UN JAILLISSEMENT DE LUMIÈRE. NOUS VIBRONS ET NOUS AVANÇONS COMME UNE FORÊT D’ÉTOILES. « 

 FABRICE CARAVACA/LA VIE/EDITIONS LES FONDEURS DE BRIQUES

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La vie a un prix

 Et l’écrit sur l’ardoise du corps
En lettres majuscules.
Et de sa plus belle plume
Venue griffer la rose de sang
Effeuillée en pleine poitrine
Le temps courtise l’automne.
Il  fait danser les clairs, les obscurs
 Et les ombres du vent.
Au dehors
Sur tapis jaune, sur tapis rouge
Le regard épouse
Les dernières courbes sensuelles
Des roses.
La vie a un prix
 Le pianote en touches blanches
En notes noires
Et s’arrête sur la plage
Où la marée recouvre de son drap pudique
Les heures d’absence.
La rose a fleuri
En pleine poitrine,
La rose et puis le bleuet…
Et tant pis si les mains
Dessinent en braille
Des sourires de coton.
L’automne prend son temps
Et sur tapis jaune, sur tapis blanc
Efface au tableau le prix des tourments
Ne laissant que le cocon d’un ciel bleu assourdissant.

 

29/10/2009 Maïté L

29/10/2013

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« NUL NE PEUT ATTEINDRE L’AUBE SANS PASSER PAR LE CHEMIN DE LA NUIT. »

KHALIL GIBRAN/ LE PROPHÈTE

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Une affaire de Cœur

A Chantal Renaux, une passeuse de mémoire…

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cette photo m’a très gentiment été prêtée par Chantal.

J’ai écouté la fleur…

 

 

OUBLIER CAR :

Cela aurait pu n’être qu’une saison de Dame de Pique enfonçant ses dards  en ma  terre nourricière, Une saison  de pieux comme  dans les eaux huîtrières.

OBJECTION.

ELLE EST LÀ ,  fleur de PATIENCE et son écho SCIENCE…science… science.

APPRIVOISER

Car entre la terre et l’eau familières, existe un autre monde : celui de l’imaginaire qui m’a ouvert ses portes pour

CHANGER .

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« LA SALLE DE NAISSANCE EST TOUT EN LONGUEUR ET SEMBLE S’ALLONGER A PERTE DE VUE»/ Le livre du Voyage/ BERNARD WERBER

Il était une fois un palais au Cœur tendre

De  vrombissements d’ailes en vol stationnaire pointant l’antienne de l’invitation au Voyage pour un cœur libre,

J’ai choisi d’être invisible,

Vêtue  de transparence

 Pour accueillir de mes propres ailes, la douceur

Pour m’adonner à la glisse, vers le baume offert.

Avant de me laisser aller :

OSER

 Les mains nues, les pieds nus

PLONGER

 Dans les délices et

DANSER

 Légèrement sur le grain de soie du cocon.

APOTHÉOSE :

Au cœur de la fleur,

Dans le lit  d’un long fleuve interne,

Mon désir de naître au miel de la VIE.

25 octobre 2013

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OCTOBRE ROSE  , la signification

http://www.sudouest.fr/2013/10/20/bordeaux-coureurs-et-marcheurs-soutiennent-l-operation-octobre-rose-1205171-8.php

Suivez ce lien, vous verrez la manifestation d’OCTOBRE ROSE à BORDEAUX, car je m’inscris à fond dans ce message d’espoir. Comment pourrait-il en être autrement ? Ils ont marché et couru pour moi, pour vous, pour que tous, hommes et femmes nous nous fassions suivre en mettant toutes les chances de notre côté.

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 «  Je cherche dès le réveil ce qui est nécessaire au jour pour être un jour : un rien de gaieté. Je cherche sans chercher. Cela peut venir de partout. C’est donné en une seconde pour la journée entière. »

CHRISTIAN BOBIN/ Autoportrait au radiateur

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Avec OCTOBRE ROSE – VI-, c’est une nouvelle étape qui commence…

Le matin d’après OCTOBRE ROSE  – V  -…

S’il vous plaît, ne fermez pas la fenêtre, laissez la porte entrouverte afin de faire un chemin à la lumière. La nuit n’a pas besoin d’être contrainte. Ce soir-là elle pourrait être trop noire pour éprouver la joie de se voir revivre. Il ne faut pas gâcher le plaisir. De temps en temps, les vigies blanches de nuit, dévolues à la garde du château passent sur le fil des heures.

Le cadre est posé à l’effacement de la nuit. La veille déjà il avait permis la mesure de la fuite du nuage poussé sur le ciel bleu lorsque la brume s’était effacée ; comme l’échographe du jour.

Lorsque le nuage sortait du cadre, d’autres suivaient obligeant le regard à chercher les parcelles de  bleu auxquelles s’arrimer ; mais seul comptait le premier nuage.

Soudain dans le cadre du voyage rattrapé par l’aurore du matin d’après, apparut le tout d’un ciel bleu s’élevant au-dessus d’un canevas tissé d’oranges et d’horizontalité.

C’était «  donné en une seconde pour la journée entière ». 

Il me revient en tête les paroles de la chanson d’I MUVRINI : NE FERMEZ PAS LA PORTE, que je vous pousse à lire en entier : un tout d’orange, d’olive et d’amande  partagées sur un fond abrupt ; toutes ces mains tendues dans ces châteaux de pierre et de mots, de ciel encadré de livres, de roses et

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 Laissez s’envoler les oiseaux du paradis  du jour.

18 octobre 2013

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« Ils sont des gens du bord de l’eau et de la terre

Là-bas
Chez eux où la parole commence par le chant
Là-bas où le vent de l’histoire des autres
A souvent déchiré la paix sur leurs rivages
Leur laissant au cœur de vieux chagrins

Ne fermez pas la porte

Ils viennent d’une mémoire
Qui n’est pas racontée sur les bancs des écoles
De ces mémoires
Que seules les pierres racontent encore

Ce qu’ils ont au cœur est sur leur visage

Les mots qu’ils disent sont des mots simples
Qui parlent de vie de dignité
Quand d’autres pourraient croire
Que chez eux tout est perdu
Quand d’autres pourraient croire
Que tout s’est arrêté dans les veines de leur avenir ».

 

Ne fermez pas la porte/ I MUVRINI

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Mais où vont-ils tous où je ne vais pas!

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No woman’s land

J’ai chaussé mes semelles de brume, ôté mes signes du monde, me suis enfoncée dans un jour sans heures, cotonneux d’horizontalité.

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 Voyage au bord de la dune où j’ai enchaîné la laisse de mer, convolé en chemise éphémère bleu indigo avec la vague verte frémissante que je choisis d’habiter. Toute part d’eau prolongeant la durée de petite mort d’écume, j’ai chevauché sur le rouleau déroulant plein sud.

 Étoile des mers, était-ce vous ? Était-ce moi? qui apaisait les flots d’un signe?

L’océan, étale, à l’horizon sans fin se confondait avec l’étang profond à frontière de roseaux, à caresse du vent.

Fermer les yeux. Dormir… Dormir et s’éveiller juste avant la nuit.

Sourire.

Juste avant de vivre et de renaître.

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17 octobre 2013

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C’était aussi le jour anniversaire de mon amie Betty, figée il y a 29 ans dans une éternelle jeunesse. Un jour…Elle me donna l’océan qui lui était familier alors qu’il m’était étranger, voire hostile. J’en fis mon affaire bien des années plus tard.

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Illusion d’été

Étrange

La réalité est là

Au bord du torrent

Sur les pavés chauffés à blanc

La réalité

Qui est

Et qui n’est pas.

Cœur de mélisse

Chant des flots impétueux,

La sente des menthes et des dravasses

  Les odeurs de cabanes huîtrières

Que l’eau vient taquiner.

Le canal clapote

Grand large

L’onde de choc suspend ses rets

Que survolent les papillons

Monologues  de terres

Et d’eaux

De la fleur au plateau

Du torrent au canal…

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ILLUSIONS D’ÉTÉ

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16 octobre 2013

BELLES 09 - Copie

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 Vol-au-vent ,

autour d’une racine, d’une boucle de cheveux où viendrait musarder un rayon mordoré.

Puits des loups, puits des fous.

Miroir sous la pluie.

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Feuilles mortes.

Morte l’embellie

Dévolue au passé,

Révolue -ne pas se retourner-

Révolution

D’éclats en mots bus

A petite gorgée.

Pourquoi n’ai-je pas eu vent

Du vol des oies sauvages

Annonçant la morte saison ?

 

13 octobre 2013

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Ombre et lumière

Rose et blanche

Timide aiguille du soleil

Rasant de l’automne.

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Le tout et l’infime

Particule traquée

Dans ses retranchements

De chair et de sentiments.

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Pluie et bruyère

La vie des abeilles

Leur concert affairé

D’ailes et de parfum d’enfance.

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Récolte d’octobre

Et le froid qui s’insinue

Lumière et ombres

Aux pieds d’éléphants.

***

12 octobre 2013

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en préambule à des expressions.

***

 

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Une expression. Celle  qui porte au dehors les arpèges des nénuphars, le velours des roses, les soleils des asters, le miel de la bruyère, les feux de l’espoir.

Le choix de dire à mots comptés.

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Terre à terre

Corps à corps.

La fleur au harpon

De la falaise abrupte

Au magma des jours

Loin de l’océan invisible.

La grisaille s’étoile sans merci

Sans rame à son bord.

Riment les couleurs

Obsèdent les odeurs.

Le sous-bois de feuilles mortes

Et le bruit des pas

Pas à pas

Dans les couloirs à l’angle droit.

Rectitude du blanc

Tandis que la rose se noue

Sur la poitrine.

Le ruban flotte au vent

Des mots tendres-glissés entre deux

Des mots de miel-verveine odoriférante

Des mots tapis-au creux du tiroir de la mémoire

Dégustés à l’instant propice

Où le temps aiguille les heures

Goutte à goutte.

Hier la violette pâle –mais elle était là

Les deux pensées

Et la primevère

Ont orienté la flamme

Vers la belle saison

Celle de l’épaule douce

Celle des lèvres fleuries

Celle du vent d’espoir.

 

10 octobre 2013

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