Et nous voici à bord du bateau pour le retour.

Au début, tout le monde a trouvé sa place: il y a les inconditionnels des balades à l’air libre qui ont pris place à l’arrière du bateau et ceux qui , curieusement se pressent plus nombreux dans la cabine spacieuse : le temps s’est singulièrement rafraîchi et le ciel se fait de plus en plus menaçant comme nous prenons la direction de Bordeaux.

certains sont fatigués et ne résistent pas à l’appel de Morphée dans un petit coin bien à eux. D’autres appellent de leurs vœux un café salvateur pris au comptoir, point de rencontre animé durant toute la traversée à l’aller comme au retour.

Et soudain, surgit une guitare et l’envie de chanter.

Le répertoire s’enrichira à la demande et bientôt, une partie des choristes et du public sera unie dans les rires, l’ambiance colonie de vacances et le chant où excelleront une fois encore les solistes.

Inutile de dire que dans ces circonstances, le paysage deviendra secondaire,

tout juste sentirons-nous les remous provoqués par les cargos venus du port industriel de Bassens et regagnant le large. Seul le nouveau Pont Bacalan-Bastide dont le nom définitif est à l’étude attirera notre regard avec l’importance de son chantier.

Après cette aubade improvisée qui nous fit trouver le retour bien rapide,

était venu le temps de nous séparer momentanément.

Nous allions nous retrouver le soir pour une ultime partie de campagne autour d’une excellente paëlla.

Ce serait encore l’occasion de fêter Anne-Marie,

de l’entendre chanter avec ses petits-enfants

et d’écouter  retracer par différents acteurs de ces deux décennies de chorale les évènements vécus notamment en Roumanie où chaque minute apporta son lot de contretemps qui, avec le recul nous font mourir de rire ou bien au Québec où encore une fois le fait de loger chez l’habitant allait multiplier les expériences et générer des souvenirs à pleurer à force d’en rire.

Et comme l’esprit chantant était forcément invité en chacun de nous, les derniers convives se séparèrent en chansons nées spontanément.

Nous ne pouvions manquer de nous séparer sur ce qui fait nos racines: notre chère culture occitane traduite  en accents gascons, béarnais..

.Aquéros mountagnos qui tant hautas son… et De cap tà l’immortéla , une chanson de LOS DE NADAU qui sert de fil rouge à la chorale Croq’Notes:Elle ne se sépare jamais sans la chanter au moins une fois!

http://www.youtube.com/watch?v=OP2TjDZNwO8

Mais ce n’était qu’un aurevoir!

Car la chorale ne prend pas encore ses quartiers d’été. Elle se produira sous la houlette de GUY LENOIR metteur en scène du formidable opéra urbain en langue wolof LEENA qui avait été donné au ROCHER DE PALMER et au PALAIS DES SPORTS à guichet fermé. La chorale CROQ’NOTES faisait partie des chœurs en présence.

http://www.opera-bordeaux.com/detail-spectacle/concert-3/leena-415/10-11-6.html

Une bonne nouvelle: la chorale CROQ’NOTES se produira donc dans ce cadre le 20 juillet à TARTAS, dans les Landes

le 21 juillet sur L’ÎLE NOUVELLE

et le 22 juillet à L’ÎLE PATIRAS(j’ai d’ores et déjà les billets pour cette destination et je suis impatiente de réécouter avec une certaine proximité les chants de LEENA…. Et puis sur une île de l’estuaire: hummmmmmmmmmmmmm!où j’irai pour la première fois…

http://www.youtube.com/watch?v=2xd30GLKR0o

En attendant, voici le lien chantant vers la SÉRÉNADE interprétée par la chorale CROQ’NOTES:

http://www.youtube.com/watch?v=VKoI_WpooZ8&feature=fvwrel

et puis voici le lien vers des extraits de son CD.

https://sites.google.com/site/croqnotespessac/Accueil-croqnotes-pessac/musique-cd

Maïté L

 

 

Une fois monté le raidillon menant en haut de la ville, une fois passée la Porte, il fallut installer le matériel sous la Halle.

La première Halle fut construite en 1535 au cœur de la ville. Elle connaît sa forme actuelle depuis 1867 avec ses 14 colonnettes de fonte, son soubassement en pierre et son toit en ardoise.

Le concert commença très simplement.

Les portes des magasins autour s’ouvrirent et les vendeuses s’installèrent sur leur pas-de-porte.

 

D’autres suivirent depuis la fenêtre de leur maison à l’étage. Des touristes s’arrêtèrent et reprirent en chœur les chants qu’ils connaissaient.

Les anciens choristes reprirent aussi leur place dans leur pupitre respectif.

Et pas question d’être indisciplinés:

On se tenait par le cou. l’ambiance était bon enfant.

Il s’agissait presque d’arrêter le temps sur ces moments joyeux.

Par moments l’interprétation me procura des frissons dans le dos.

 Je suis une inconditionnelle des choix musicaux d’Anne-Marie et des interprétations très harmonieuses de la chorale qui bénéficie d’ un chœur d’hommes important,mais je me fais toujours surprendre par l’intensité de mon émotion lorsque j’entends notamment « Dios te salve María ».

Car la voilà ma chanson fétiche:

 

http://www.youtube.com/watch?v=d1aH1XXHlDM

j’aime l’interprétation qu’en donnait MICHELLE TORR:

http://www.youtube.com/watch?v=X_WRcxJHHMo&feature=related

 J’aime l’interprétation qu’en fait la chorale Croq’Notes.Cette chanson  révèle une part de l’Espagne.

GUY LENOIR, metteur en scène dont je reparlerai plus loin était aux anges.

Puis vient une première surprise de la journée avec les chants préparés sous la houlette de Patrick appartenant aussi au groupe MELOCOTON.

Cette fois-ci, l’émotion arriva de plein fouet sur Anne-Marie, très attentive, touchée, heureuse.

L’aubade vit  quelques danseurs émérites valser, dont madame MARIE LE MARCHAND, chargée de la culture

et les solistes donnèrent le meilleur d’eux-mêmes.

Mais toute bonne chose a une » faim » et il était temps de penser au pique-nique.

Le groupe se dirigea donc vers les bords d’eaux, franchit une porte et s’établit au pied des remparts, sous les peupliers.

Evidemment, comme nous sommes en pays de vin, le vin vint à nous sous forme d’une sympathique dégustation. la famille MERCIER s’installa sur l’herbe pour faire goûter les produits de son terroir.

Le déjeuner sur l’herbe fut certes un peu sous l’emprise du vent au ras du fleuve.

Il suffit de remonter  tout en haut des remparts et de déambuler dans la ville pour se sentir bien plus près du soleil et porter son regard au loin en direction de l’océan.

Mais voici les canons de la Place du District. Cette place est ainsi nommée  car Bourg était le chef-lieu du District en 1790.

Les deux canons datant de 1784 sont ici depuis 1898. François Daleau, découvreur de la grotte ornée Pair-Non Pair les a fait installer pour commémorer le statut de Bourg, ville fortifiée.

Nous n’aurons pas le temps ce jour-là de parcourir davantage la ville de Bourg,

 

mais nous nous promettons de revenir par la voie des eaux de l’estuaire. La marée n’attend pas… Quoique…je ne peux en dire plus… mais une » personne importante » au moins était aux abonnés absents au moment de lâcher les amarres…Je ne vous dis pas l’accueil facétieux des 199 présents qui bien sûr s’étaient ligués pour lui faire une aubade …qui n’avait rien de musical… Il ne s’en est d’ailleurs pas laissé conter: il avait  « ses » raisons!

 

 

Nous voilà à bord de L’Aquitania: parés pour le retour? 😎

…à suivre!

                           Maïté L

J’ai été sollicitée par EUTERPE pour donner ma musique de l’été.J’ai choisi de faire partager un évènement  singulier avec quelques billets au pluriel.

Je triche un peu parce que je suis plutôt classique que variétés et je ne suis pas trop au courant des nouveautés. Mais, mon coup de cœur ira à la chorale CROQ’NOTES que j’ai plusieurs fois  photographiée en concert. Le 10 juin, était un jour très particulier, chargé d’émotions qui allait nous mener jusqu’au petit matin.

 

Avant de partir,

il faut embarquer le matériel musical à bord!

La chorale en a vu d’autres; elle qui s’est produite en Roumanie dans ses premières années dans des péripéties dignes d’ aventures abracadabrantesques, elle qui se produisit aussi au Québec pour le 400 ème anniversaire…

 

Alors, en avant la musique!Anne-Marie rayonne!Comme toujours!

Il faisait beau ce matin-là, le lion de Stalingrad s’en souvient encore!Quelques choristes descendaient du tram.

Nous avions rendez-vous rive droite pour une remontée sur l’estuaire de la Gironde en direction de BOURG.

200 personnes , choristes, anciens choristes, amis, proches,allaient  embarquer à bord de l’Aquitania pour une journée de fête à l’occasion des  20 ans de direction d’ANNE-MARIE GARCIA à la tête de la  chorale CROQ’NOTES de PESSAC.

Dès l’installation sur le bateau, les photographes se régalaient de la vue inhabituelle de la ville de Bordeaux depuis le Port de la Lune. Façades XVIII ème des quais,

Pont de Pierre, préparatifs de la Fête du Vin

passaient très vite devant nos yeux quand le nouveau Pont Bacalan-Bastide fut franchi;

puis nous passâmes sous le Pont d’Aquitaine

La Vigie veillait

et à nous l’estuaire avec tantôt ses installations industrielles, tantôt ses rives médocaines.La traversée fut l’occasion  de joyeuses conversations, de chants improvisés à la gloire d’Anne-Marie, queen du jour!

mais Bourg n’était plus loin.

Bientôt les 200 personnes furent accueillies à leur descente de l’Aquitania par la représentante de la Culture pour la ville de Bourg.

La chorale Croq’Notes et ses accompagnants partirent à l’assaut de la Ville

 

  pour donner l’aubade sous la Halle.

En face de la Ville nous apercevions l’île d’Ambès.

Quelques photos d’un concert passé ici:

http://alienor.multiply.com/photos/album/306/306

 et bien sûr ce billet est:

à suivre…

Maïté L