Bleu, blancs, l’ombre

Bleu, blancs, l’ombre

Sur l’autoroute du ciel

la fuite linéaire des nuages.

A saute-mouton sur les dents de loup

De la frise du temps

Comme notre vie

Tambour battant.

Noire était l’ombre

Et au loin

S’enhardissait  le vent de cime en cime.

Jeu.

Adossée contre le géant

de soixante-dix ans

Me dardaient mille rayons solaires

en plein cœur.

Maïté L

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *