La promenade fut longue (sur le blog) la découverte vivifiante pour moi; Comme un rituel qui me donnait un cap à suivre.
Un dernier petit tour s’impose dans le parc LAURENZANNE sous le signe du silence et du respect, en privilégiant la parole de l’artiste.
Il reste encore quelques personnages à visiter pêle-mêle au détour des pelouses et des arbres ,
un certain nombre d’enfants,
un bas-relief dédié à la musique,
une sculpture prenant racine dans la mythologie pour une chevauchée fantastique,
quelques échappées géographiques et beaucoup de rêve.
Bigata, on aime ou pas… J’aime, j’approfondis.
J’aime et je le dis:
parce qu’à mon tour,j’ai voyagé longuement dans le temps, l’espace, j’ai mis en lien dans ma tête des petits bouts d’idées, de textes, de rencontres…
« De retour à Saucats, je fais une sorte de synthèse de tous ces gens formidables que j’ai pu rencontrer et j’essaie de faire ressortir la personnalité de chaque peuplade dans l’une de mes sculptures »
Danielle Bigata
« En sculpture, comme au travers de mes dessins, je souhaite mettre en valeur des ethnies qui sont en voie de disparition. Ce musée à ciel ouvert, crée dans ce parc, permanent, accessible, c’est pour moi un rêve, l’aboutissement de ma carrière ».
Danielle Bigata
« Sans fard ni calculs, ses dessins prennent place dans les jardins de nos instincts oubliés. Sa capture innocente des gestes traditionnels, son ombre généreuse qui se penche sur les mondes en passe d’être engloutis sont fait pour agir à la manière d’un baume bienfaisant dans la tourmente où nous sommes. La démarche de Bigata relève tellement de l’instinct de vie et d’une inspiration universaliste à la justice qu’on pourrait lui attribuer comme devise cette formule sortie de la gorge du grand poète martiniquais Aimé Césaire : « Liberté, mon seul pirate ! »
Jean Vautrin
Quelques liens très utiles nous permettent aussi de consulter des galeries de sculptures sur lesquelles je me suis appuyée parfois:
http://issuu.com/daniellebigata/docs/cataloguesculpturecomplet
http://issuu.com/sculpteurstatuaire/docs/brochure-escale-bigata/9
Et juste avant de m’effacer sur la pointe des pieds, encore une fois les mots de Jean Vautrin:
« Souvent elle s’en va. Elle nous échappe. Elle est partie. Elle place une fois de plus son voyage au pays des soleils magnifiques ».
Et cette digression qui me conduit tout droit vers Gabriel Mwene Okoundji:
« Le temps enseigne au temps que l’Homme, l’animal et l’arbre
Partagent, à part égale, les mêmes secrets, la même mortalité
Le même rêve, les mêmes énigmes, la même dignité de l’âme
Ainsi de l’arbre, de l’Homme, et de l’animal
Nul ne possède le monopole du plus grand numérateur »
♥♥ ♥fin♥♥♥
Merci Danielle.Vous seule pouvez savoir pourquoi je vous dis merci du fond du cœur comme je dis merci à mes lecteurs.
Une page se tourne.