Une fois monté le raidillon menant en haut de la ville, une fois passée la Porte, il fallut installer le matériel sous la Halle.
La première Halle fut construite en 1535 au cœur de la ville. Elle connaît sa forme actuelle depuis 1867 avec ses 14 colonnettes de fonte, son soubassement en pierre et son toit en ardoise.
Le concert commença très simplement.
Les portes des magasins autour s’ouvrirent et les vendeuses s’installèrent sur leur pas-de-porte.
D’autres suivirent depuis la fenêtre de leur maison à l’étage. Des touristes s’arrêtèrent et reprirent en chœur les chants qu’ils connaissaient.
Les anciens choristes reprirent aussi leur place dans leur pupitre respectif.
Et pas question d’être indisciplinés:
On se tenait par le cou. l’ambiance était bon enfant.
Il s’agissait presque d’arrêter le temps sur ces moments joyeux.
Par moments l’interprétation me procura des frissons dans le dos.
Je suis une inconditionnelle des choix musicaux d’Anne-Marie et des interprétations très harmonieuses de la chorale qui bénéficie d’ un chœur d’hommes important,mais je me fais toujours surprendre par l’intensité de mon émotion lorsque j’entends notamment « Dios te salve María ».
Car la voilà ma chanson fétiche:
http://www.youtube.com/watch?v=d1aH1XXHlDM
j’aime l’interprétation qu’en donnait MICHELLE TORR:
http://www.youtube.com/watch?v=X_WRcxJHHMo&feature=related
J’aime l’interprétation qu’en fait la chorale Croq’Notes.Cette chanson révèle une part de l’Espagne.
GUY LENOIR, metteur en scène dont je reparlerai plus loin était aux anges.
Puis vient une première surprise de la journée avec les chants préparés sous la houlette de Patrick appartenant aussi au groupe MELOCOTON.
Cette fois-ci, l’émotion arriva de plein fouet sur Anne-Marie, très attentive, touchée, heureuse.
L’aubade vit quelques danseurs émérites valser, dont madame MARIE LE MARCHAND, chargée de la culture
et les solistes donnèrent le meilleur d’eux-mêmes.
Mais toute bonne chose a une » faim » et il était temps de penser au pique-nique.
Le groupe se dirigea donc vers les bords d’eaux, franchit une porte et s’établit au pied des remparts, sous les peupliers.
Evidemment, comme nous sommes en pays de vin, le vin vint à nous sous forme d’une sympathique dégustation. la famille MERCIER s’installa sur l’herbe pour faire goûter les produits de son terroir.
Le déjeuner sur l’herbe fut certes un peu sous l’emprise du vent au ras du fleuve.
Il suffit de remonter tout en haut des remparts et de déambuler dans la ville pour se sentir bien plus près du soleil et porter son regard au loin en direction de l’océan.
Mais voici les canons de la Place du District. Cette place est ainsi nommée car Bourg était le chef-lieu du District en 1790.
Les deux canons datant de 1784 sont ici depuis 1898. François Daleau, découvreur de la grotte ornée Pair-Non Pair les a fait installer pour commémorer le statut de Bourg, ville fortifiée.
Nous n’aurons pas le temps ce jour-là de parcourir davantage la ville de Bourg,
mais nous nous promettons de revenir par la voie des eaux de l’estuaire. La marée n’attend pas… Quoique…je ne peux en dire plus… mais une » personne importante » au moins était aux abonnés absents au moment de lâcher les amarres…Je ne vous dis pas l’accueil facétieux des 199 présents qui bien sûr s’étaient ligués pour lui faire une aubade …qui n’avait rien de musical… Il ne s’en est d’ailleurs pas laissé conter: il avait « ses » raisons!