Elles valsent…
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Ces vagues
qui se pressent vers le rivage
En fils de transparence cousus d’aiguilles.
Quand leur falaise joue la haute-contre
Ou
Le pendulaire anis de la vague qui ne sait
Si son encorbellement, sa facture d’écume
S’échouera sur le sable.
***
Crève soudain leur turbulente
Et translucide mémoire tubulaire.
Vagues jetées à notre face.
***
Dans les ténèbres j’imprime entre mes paupières
Leurs coulures et leur partition : tous ces verts mêlés
Ces voix de basse sur tout,
Jointes au perpétuel ensorcellement.
L’abîme du regard possédé par la vague, les paumes en avant,
Je vertige le vert tango, dans un souffle j’exhale le bleu
Et puis le vert fourreau encore me vient à la peau
Mène à la danse ses sortilèges, insuffle sa fièvre
Où l’apparente immobilité s’engouffre dans l’infime présent.
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Maïté L: Le Grand Crohot
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