à hauteur du regard, un bateau passe, glissant vers des contrées plus claires.
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Le regard captivé par les touches pianotées rouge braise, or sur glace.Le soleil gagne les visages, généreux, horizontalement puissant.
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Aucun tremblement de l’air coupant comme verre à pied-d’œuvre versant le métal de l’hiver en fusion sur les dernières minutes possibles d’immobilité.
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Le regard de loin en proche à la recherche du labyrinthe hanté par le soir en couches successives, fondues, plaquées, superposées, révélées au plus offrant.
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Le souffle court sur le miroir des heures propices à l’envol de l’esprit.
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Décorporation.
Être le bateau qui rentre au port.
Être l’eau qui vient de la presqu’île.
Être le ciel dans son fourreau de danse maléfiquement pur.
Être.
Samsara.
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Être infiniment soir.
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