A Danielle…
Toi, le Fauteuil
Dans ton coin tu prends racines
Ne faisant qu’un avec la vigne
Dont les rameaux sur le mur dessinent
Les chemins partis à l’assaut du ciel.
Fauteuil dis-nous
Pourquoi les feuilles se blottissent
Tout contre tes coussins ou bien
Par la porte ouverte se glissent
Parmi la chaleur des humains.
Fauteuil dis-nous
Ta raison d’être
Dans les tourbillons de la vie
Tes craquements d’osier gris
Quand entre tes bras tu reçois
Enfin trois minutes d’oubli.
Fauteuil dis-nous
De la saison grise,
Ta solitude éprise.
Si d’automne, tu sembles habité
Quand dans ton coin, tu prends tes quartiers,
La fête au jardin
Ce n’est que partie remise !
Maïté L
Les scènes d’automne se sont déroulées ICI