Cœur mêlé dans le tapis sinueux
Des Passe-racines tressées par nos aïeux
La rose des vents.
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Sur les chemins de lumières menant
Des cimes froissées par les marées du vent
Au fleuve de lune pointant les lignes des toits
Les rives s’ouvrent aux lueurs-étoiles, aux fleurs de camélia.
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Givre corolles, orgues de sucre glace.
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Jardins des vignes, graves cailloux aux soirs cuivrés
Les oiseaux perchés sur le clocher familier
La fanfare du 14 juillet au kiosque montée
Le Pont soupire sous le poids de ses lucioles humaines
Et la nuit unit les deux rives et leurs déclinaisons urbaines.
Flonflons d’eaux douces, fleur de sel.
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Au loin le ciel festonné par les balbutiements de la nuit
Ecoute des brames et des glapissements, la mélodie,
L’eau de la rivière emporte le sable et se fait claire
Sous le regard attentif et la mémoire de la mère
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La mère et l’enfant.
L’enfant dodeline, l’oiseau lance ses trilles
Les arbres doucement devant l’hiver se déshabillent.
Dans le miroir, côte à côte les heures s’égrènent
Au son des voix, rauques ou babils se file la chaîne humaine.
Cheveux noirs, cheveux blonds mêlés, grandes mains
Petits pieds potelés, doigts effilés pianotent de joyeux lendemains.
Sur l’écrin des rives aborde la douceur.
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« Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc
Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc
C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper ;
Et pour se réchauffer,
S’assoit sur le poêle rouge,
Et d’un coup disparaît.
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau,
Ne laissant que sa pipe,
Et puis son vieux chapeau.
Jacques Prévert
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JOYEUSES FÊTES A TOUS. MEILLEURS VOEUX POUR
2012
Maïté L avec la complicité de Marie-Neige, passionnée de fractales
les illuminations habituelles du Pont de Pierre, du Port de la Lune,
les illuminations de Noël du kiosque et de l’église de Parentis-en-Born,
ainsi que sur la route des Landes, de l’Hôtel de Ville de Marcheprime.
Remerciements aux deux maisons illuminées de Parentis-en-Born que j’ai pu admirer.
Et toujours Jacques Prévert.
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