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« Le soleil maintenant brûle mon visage, brûle mes yeux. la mer est si belle, avec sa houle lente qui vient de l’autre bout du monde. Les vagues cognent contre la côte en faisant un bruit d’eau profonde. Je ne pense plus à rien. Je regarde, mes yeux parcourent sans se lasser la ligne nette de l’horizon, scrutent la mer balayée par le vent, le ciel nu. Je veux voir arriver le bateau italien, je veux être la première, quand son étrave fendra la mer vers nous … »
Esther/ETOILE ERRANTE/ LE CLÉZIO
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Plisse complice, et glisse le vent
Rythme les blancs sursauts et
Douce la bruine soupire et s’inscrit
Au-dessus du fronton qui s’élève puis s’abîme
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Ses pointes, ses creux
S’enivrent
S’enchaînent
Ecrivent
VVVVVVVVVVVVV
la vague
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avec plus de discrétion
un petit intermède.
Le Grand Crohot, encore et presque toujours.
Maïté L
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