Comment trouver sa voie
Dans tout ce joyeux fatras
Branches tissées au poing l’envers
Ciel bleu c’est pourtant l’hiver
Mon être tout entier ne rêve plus
Il s’enlise dans la moindre mue.
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Et les bourgeons, il n’y eut pas de promesse
Quelques doigts de bois craquent et blessent
La clarté du verre où surgit la glace
Nous n’irons pas glaner, la terre est basse
Le temps s’en vient choquant la déraison
Il n’y aura plus désormais que morte saison.
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Et sur le front où s’invitent mille aiguilles
Souvenir de gerbes, de boucles et de vrilles
La lune fleurit à la confluence des eaux
Maladroite connivence du passé les oripeaux
La route est longue qui va vers le cristal
Des armes rompues et les flonflons du bal.
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Comment suivre du vent les roseaux musique
Graciles archets rompus au concert mirifique
L’hiver dans un tourbillon bleu nous emporte
Laissant le silence se heurter à votre porte.
Nous irons sur les fleuves les yeux fermés
A tâtons, nous survivrons à nos destins acharnés.
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Tandis que les bourgeons surgissent sur la photo 1, le cerisier sur la photo 2 s’agite sous le grand vent de décembre qui ne va pas tarder à le mettre à nu comme son voisin. ils sont si beaux quand décembre fait son numéro bleu.