Des paysages
Des personnages qui ont traversé son Histoire
sans oublier l’œil…dont je ne me souviens plus pourquoi il était là, avec la main d’ailleurs…
Et puis il y a ce que cela m’évoque:
Mot
Cette ride interminable qui s’enlise dans l’enclos de son regard
jusqu’où chantera-t-elle l’étrange à la lisière du visage de l’homme
la clarté du mot est à l’horizon de la parole tenue,
de la musique unique.
Il est temps de dire à l’ombre que l’ailleurs
est un grain
qui ne se cultive nulle part.
Gabriel Okoundji dans Cycle d’un ciel bleu
Les malades s’expriment aussi par la peinture
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Ou encore, pourquoi pas ces mots de ce poète que j’apprécie:
Vent fou me frappe
la folie est infidèle à la folie
le regard du ciel m’étonne
la raison est innocente
ô voies sinueuses de mon âme
le cri de la panthère
n’a d’écho
que dans la savane de ses origines
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si vent fou me frappe
et que ma bouche
manque de paroles
ne me livre pas
au défi du soleil
le dernier mot est à la nuit
Gabriel Okoundji dans Vent fou me frappe.
né au Congo, monsieur Okoundji chemine en poésie et est psychologue clinicien des hôpitaux en région bordelaise.
Le dernier mot est à la nuit…en effet.
Fin du spectacle…
Et comme d’habitude, clic sur la première photo puis au bas de celle-ci, next….
Toutes les photos ont été prises au vol car le spectacle haut en couleurs ne s’arrêtait jamais.D’où peut-être certaines sensations de flou.