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Ma petite île d’un soir
L’écrin où glisser
Ma liberté de penser
Au joyau dans son écrin
Posé sur l’océan du tranchant de la lame
Comme un copeau d’écorce frappé du sceau
De luminescence lunaire argentifère.
Ma petite île d’un soir
L’écrin où glisser
Ma liberté de voler
Aux nuages pesants, à ceux qui apportent
Leur brume semblable aux contrées d’Avalon
Au temps d’automne tissé et métissé
Au soleil venant de ses harmonies colorées
Caresser les ailes, mon prolongement.
Ma petite île d’un soir
L’ écrin où glisser
Mon oubli de quotidienneté
A la terre nourrie des légendes
Aux forêts saignées, torturées ou généreuses
Aux étangs immobiles témoins
Des roseaux fébriles, des pontons invisibles
A la vie millénaire perpétuée.
Ma petite île d’un soir
L’écrin où glisser
ma liberté de formuler
Le rêve comme un flambeau allumé de mort en mot.
Il n’y a pas de morte saison.
Le 16 octobre 2010
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