Et puis les flots moutonnant, les vagues se font pressantes
Elles vont en petites crêtes aigües et nerveuses mourir sur le rivage
Le vent forcit et les falaises calcaires sont battues, giflées.
Les gerbes d’eaux explosent rageuses, sans cesse siffle le vent.
Les herbes et les roseaux se penchent, l’ombre ravive les tons
Tandis que flots et sable se mélangent et se grisent sens dessus-dessous.
Le vent du nord a pris la main du soir :au port, on renforce les amarres.
Maïté L