sous la pluie
à midi ou à minuit
effleurer un pétale
laisser le lissé s’insinuer
frôler l’épaule d’un baiser
la chair assurée du regard d’amour
les fleurs
au jardin
et la lumière
noire parure , écrin de velours
ciel larmes de pluie assassines
lentement la chute vers le sol
épaves échouées d’orange sanguine
hier en bouton couleur promesse
non tenue
la voie du silence
et au jardin
le souffle de l’impuissance
le printemps en accordéon
au détour , l’infiniment petit
voir ce qui se donne à l’amant
de soie, l’éphémère chant
la plainte du si beau
au cristal de la pavane
L’allée des simples
éperdus aussi
les coquelicots.
Maïté L